Papandréou: La Grèce réussira à sortir de la crise
Le premier ministre, Georges Papandréou, s'est dit confiant que la Grèce s'en sortira et réussira à surmonter la crise, sans avoir ...
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Le premier ministre, Georges Papandréou, s'est dit confiant que la Grèce s'en sortira et réussira à surmonter la crise, sans avoir besoin d'avoir recours au nouveau Mécanisme de soutien européen, dans une conférence de presse commune mardi avec le chef de file du groupe socialiste au PE, Martin Schulz, en marge d'une session sur trois jours du groupe des S&D au PE à Athènes.
M. Papandréou a rappelé que le gouvernement actuel a trouvé une situation économique très difficile, l’héritage de la ND, alors qu’il a salué le groupe socialiste au PE pour le rôle déterminant qu’il a joué dans l’adoption des décisions du Sommet de l’UE et pour son soutien à la Grèce. M. Papandréou a parlé d’améliorations apportées aux conclusions du Sommet, tant concernant les obligations européennes que la taxe sur les transactions financières, mais aussi le Mécanisme de soutien, insistant que les obligations européennes, si elles avaient d’ores et déjà été approuvées, auraient contribué à la gestion de la dette et à la mise en valeur de financements pour la croissance en Europe.
La politique unilatérale de l’austérité et de la rigueur, a-t-il averti, n’aidera pas, s’il n’y a pas (en même temps) une politique de développement. Interrogé sur les agences internationales de notation financière, et en particulier sur Standard&Poor’s qui a abaissé le jour même la note de la Grèce, M. Papandréou a soutenu que les agences de notation sont passées dans un état de panique absolue, rappelant que ce sont ces mêmes agences de notation qui notaient AAA les obligations toxiques qui ont créé la crise.
A ce point, M. Papandréou a noté que ces agences ne rendent de compte à personne et tranché que l'UE doit se saisir de cette question, sans manquer par ailleurs de souligner que les décisions qui seront prises en juin par l'UE devront calmer les marchés et "ne pas montrer que nous faisons trop peu et trop tard".
De son côté, M. Schulz a exprimé la "profonde solidarité" des socio-démocrates à la Grèce, à son premier ministre et au parti au pouvoir. "Nous nous sentons solidaires avec la Grèce et le gouvernement qui s'est chargé de ce travail d'Hercule", a-t-il souligné. En Europe, a-t-il ajouté, nous avons besoin de solidarité, et il n'est pas possible que l'économie se développe dans un pays et ne se développe pas dans les autres.
Aucun pays isolé ne donnera des leçons aux autres et aucun n'opèrera un développement unilatéral. M. Schulz s'est dit convaincu que la Grèce remportera la bataille et que les décisions du 25 mars ont montré que même les dirigeants conservateurs ont commencé à comprendre quelle est l'issue de sortie de la crise, qui n'est autre que celle de la solidarité entre les pays membres. Source : ANA-MPA